Le Moore York Times - Société
Tant de sang a coulé à cause de ce coeur demeuré intact ! C’est bien le procès de la première sérial killeuse française qui s’est ouvert aujourd’hui devant le tribunal de commerce de Paris. Un procès unique, inique diront même ses avocats, ironique auraient même dit ses victimes si elles étaient encore là pour pouvoir s’exprimer, car juger une femme accusée d’avoir causé la mort de plus de 7000 hommes dans un tribunal de commerce ne peut que rappeler le comique qu’il y a à avoir choisi comme juge un chanteur lyrique nanogénaire et rustique.
Et pourtant, c’est bien de la mort par suicide suite à chaque fois à un dépit amoureux causé par cette rouquine aux cheveux noirs et jaunes de presque 22 printemps et au moins autant d’hivers que sont morts plusieurs milliers de personnes.
Surnommée avec un certain cynisme « MAUD », acronyme de « Meurtrière Assassinant Uniquement dans le Doux », par les forces de l’ordre chargées de l’enquête, cette jeune femme n’a pas hésité à utiliser ses dons de séductrice pour faire tomber amoureux, puis dans les pommes, et enfin dans le coma, tous les hommes qu’elle a, à un moment ou à un autre, surtout à un autre d’ailleurs, croisée sur son chemin pavé de mauvaises intentions.
Durant les deux mois durant lesquels elle a vilainement sévi, sa stratégie a toujours été la même : allusion, puis collation, séduction, confusion, effusion, addiction jusqu’à l’obsession, et enfin séparation et éjection du pauvre troufion tombant alors en dépression jusqu’à son autodestruction.
La « Serial Largueuse », comme l’ont surnommé les journalistes de Picsou Magazine, n’a pu être arrêtée que grâce au croisement des données détenues (ndlr : terme particulièrement bien choisi pour l’occasion) par le ministère de l’industrie et par celui de l’intérieur.
En effet, elle avait récemment réalisé un stage au technocentre de Renault qui a été le théâtre de quatre suicides durant son passage, et à France Telecom, entreprise où vingt-quatre employés ont préféré incriminer leur employeur avant de se donner la mort plutôt que de révéler leur état de désarroi amoureux.
Durant cette première journée de procès, on a pu assister aux premiers échanges verbaux entre un juge séduit par l’idée de chanter ses questions et une femme obsédée par l’idée de séduire un juge.Hélas pour ce dernier, c’est Maud qui pris en premier la parole pour lui dire : « L'amour est enfant de Bohème, Il n'a jamais jamais connu de loi, Si tu ne m'aimes pas je t'aime, Si je t'aime prends garde à toi. ». C’est à ce moment-là que les quatre avocats encore vivants de Maud lui ont simultanément offert un bouquet de roses afin de lui déclarer leur flamme et de la supplier de ne pas menacer le juge.
Afin de résoudre le problème de surpopulation dans les prisons, la garde des sots, Michèle ALLIOT-MARIE, a déclaré envisager de ne pas incarcérer Maud dans une prison pour femmes.



Les manifestations anti-nucléaires de Colmar se font toujours dans la joie Plusieurs milliers de manifestants anti-nucléaires, 8 millions selon les organisateurs, 12000 selon la police et aucun selon le président d'EDF, ont manifesté samedi soir, sur le coup de 16h, à Colmar, afin de demander la fermeture de la centrale d'Ostwald, en Alsace.
Cette manifestation a permis à tous les verts de France, d'Allemagne, d'Italie et même de rage de démontrer l'inutilité totale d'une centrale qui ne sert qu'à fournir assez d'électricité aux hélices éoliennes sous-terraines alsaciennes pour pouvoir tourner.
Les écologistes européens ont aussi pu profiter de ce rassemblement pour échanger les derniers potins concernant la défense de l'environnement : les OGM qui se réchauffent en émettant du CO2 par le trou de la couche d'ozone, les gaz à effet de serre de plus en plus difficiles à capturer avec les classiques filets de pêche biodégradables, ou encore la taxe carbonne qui ne servirait qu'à financer l'innovation dans le domaine de la production de déchets, production produisant par elle-même des déchets toujours plus nombreux et impossibles à recycler.
La préfecture de police, ainsi que la gendarmerie associée l’armée de terre, ont tenu à se féliciter du fait qu’aucun incident majeur ne soit venu émailler cette manifestation.
Que ce soient l’interdiction de se regrouper, l’obligation du port de menottes, la présence de chars d’assaut lourds Leclercs ou de batteries de missiles sol-sol, toujours est-il que l’ensemble de ces mesures ont permis de préserver une atmosphère bon enfant parmi des personnes connues pour leur haine et leur agressivité.
Pour José Bové, qui a appris sur le coup de 17h qu’il n’y avait jamais eu de centrale nucléaire à Ostwald, la manifestation a quand même été un franc succès, car elle a permis de sensibiliser l’opinion publique à l’éventualité qu’un jour une telle centrale puisse être construite dans cette ville.



Je vous promets que je n'ai jamais fait de promesse !! Alors qu'il en est à peine au tiers de son septennat, ce qui n'a pas vraiment d'importance puisqu'il a été élu pour un quinquennat, 62 % des Français interrogés, soit une infime partie des français existants, se dit déçus par le président Sarkozy. Il faut comparer ce chiffre avec les 12% qui se disent très déçus, aux 6% qui se déclarent ouvertement affligés et aux 5% qui ne comprennent même pas la question.
Parmi les plus déprimés on trouve une majorité de personnes dépressives, ce qui peut s’expliquer en partie par la personnalité du chef de l’état qui passe son temps à décevoir, émouvoir, ou abuser de son pouvoir .
 Même Ségolène Royal s’est déclarée « pas entièrement satisfaite de ces deux années passées à l’Elysée », mais entrevoit un certain espoir si elle envisage que les deux prochaines seront aussi, peut-être, les deux dernières.
Sur un plan plus personnel, deux tiers des femmes ayant, à un moment ou à un autre, épousé Nicolas, se disent dépitées, contrariées, vexées, navrées, voire même ulcérées.
La seule qui semble lui trouver encore des qualités est l’actuelle première dame de France, Carla Bruni-Sarkozy, puisqu’elle avait voté à gauche aux dernières élections présidentielles et ne voit donc pas comment elle pourrait être déçue par son petit époux.
Toujours côté famille, Jean Sarkozy, second fils de Nicolas, se dit lui aussi profondément déçu : « J’ai trahi Martinon à Neuilly, et papa m’a trahi à La Défense. Un jour, j’organiserai des élections œdipiennes, j’épouserai Carla, et je passerai directement du stade oral au stade national ».

20 ans après la chute du mur de Berlin, les historiens, aidés de spécialistes du bricolage, reconsidèrent totalement leurs théories sur les raisons de son effondrement.


Encore un malentendu entre la justice française et l’ancien humoriste Dieudonné qui vient une nouvelle fois de se faire condamner à 10 000€ d’amende pour « injures raciales », et ce pour sa mise en scène avec le négationniste Faurisson au Zénith en décembre dernier (comique de répétition).
Et pourtant, est-il possible que les juges aient pu ignorer tout l’amour qu’il y a à faire féliciter un antisémite de renom, hélas en fin de carrière, par un homme déguisé en déporté des camps de la mort (comique de situation) ?
Est-il réaliste qu’ils n’aient même pas pensé à toute la force pédagogique dont ont pu bénéficier les 6000 jeunes gens composant le public, probablement, par la suite, impatients de découvrir le travail du faussaire de l’histoire et de se faire une première idée de la Shoah ?     
Est-il même pensable qu’ils n’aient pas cru à la défense de l’avocat de Dieudonné consistant à déclarer que ce dernier ignorait qui était Faurisson (comique de l’absurde) ??
Toujours est-il que celui qui hait les blancs, les chrétiens, les humains en général mais les juifs en particulier, le MRAP, la LICRA, les défenseurs des droits de l’homme en général mais les humanistes en particulier, est heureux : pour 1,65€ par personne, il a pu donner, sinon un cours d’antisémitisme complet, en tous cas de très bonnes bases à tous ceux et celles qui étaient venus le voir (comique de l’ignoble).